1 août 2011

L’éducation populaire féministe fait son chemin

LE CLUB MEMBERSHIP WE-LEAD

21 juillet 2011, le club membership We-Lead, créé par le centre We-Lead, un programme de Heartland Alliance, financé par USAID se situant au # 1 de la rue Montagne, à Pacot, organise sa cinquième session d’éducation populaire féministe sous le thème: « la violence basée sur le genre » dans l’objectif de renforcer le leadership des femmes et d’enrichir leurs savoirs et leur savoir-dire en vue d’une participation consciente et réussie dans les débats publics dans la société haïtienne.


L’empressement a s’exprimer d’un grand nombre de femmes qui prennent place dans la grande salle et dans le couloir attenant, venant de plus de 10 associations et du grand public bénéficiaire des services du centre We-Lead, âgées entre 17 à 55 ans étonnent.

Avec un programme bien préparé, Daphkar Compère et Johanne Marie Altagrace Emeran, membres du comité du club, après les exposés ont vite laissé ces femmes dire leurs mots sur le sujet et avec raison !

Les idées s’envolent au gré des échanges: « La violence basée sur le genre concerne les hommes et les femmes et blesse toute la famille et à la fin la société », « Ce sont les femmes les grandes victimes qui subissent le plus les dommages physiques et psychologiques », « La cause majeure est la famille reproductrice du système qui élève les filles comme des êtres a parfaire par la brutalité » « Les causes secondaires sont la méchanceté des hommes et le manque de « responsabilité des femmes (dans la lenteur de la prise de décisions d’en finir)». On se questionne: « est-ce l’amour ou le manque d’information qui retient les femmes dans les situations de violences ? » 
Dans un contexte de débat pour la finalisation d’un avant projet de loi sur l’élimination de toutes violences faites aux femmes préparé par le Ministère a la Condition Féminine et aux Droits de la Femmes, cette activité vient a point pour encourager les femmes a s’impliquer dans tous les débats et à s’exprimer sur un sujet d’actualité important pour l’avenir de toute la société haïtienne.
                                                                                               Jeudi 21 juillet 2011 par Mirlande Zare

1 commentaire:

  1. Certaines femmes manquent d'information et de moyens economiques. gspere que dans un temps a venir cela changera.Pour moi,il faudrait bcp plus d'institions afin d,informer et de former les femmes et aussi de leur montrer leur importance dans la societe puisqu'elles sont un groupe majoritairement.

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